Arrêtez le massacre en Grèce.
Communiqué de la GA.
En l'espace de quatre jours, une petite majorité du Parlement grec a voté deux textes de lois enfonçant un peu plus les populations en Grèce dans une mortelle austérité.
Le 7 novembre, 153 députés ont approuvé une loi pluri-annuelle, 2013-2016, prévoyant 18 milliards d'euros d'économies générés, entre autres, par un report à 67 ans de l'âge de départ en retraite, une dérégulation supplémentaire du marché du travail, des hausses d'impôts.
Le 11 novembre, 9 milliards d'euros d'économies ont été validés par 167 députés. 7,6 milliards seront ponctionnés sur les salaires et les retraites qui vont baisser, une fois de plus, de 15%.
Ces votes en faveur d'une politique d'austérité renforcée était la condition mise par l'Union européenne, le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne pour le versement de 31,2 milliards d'euros de prêt.
Cett « aide » n'est pas destinée aux populations en Grèce mais pour rembourser 5 milliards de bons du trésor et recapitaliser les banques.
Les conséquences sociales catastrophiques vont se multiplier : désormais le chômage atteint 25%, 125 000 fonctionnaires seront licenciées d'ici 2016, paupérisation de la population.
La « troïka », qui met la Grèce sous tutelle, a même été jusqu'à exiger, selon un quotidien allemand, les noms des 2000 fonctionnaires grecs qui doivent être licenciés d'ici la fin de l'année.
Alors oui, il faut arrêter le massacre comme le criaient les dizaines de milliers de manifestants rassemblés sur la place Syntagma, devant le Parlement.
La Gauche Anticapitaliste, membre du Front de gauche, réaffirme sa solidarité avec les populations, les organisations syndicales et associatives qui mènent quotidiennement la lutte contre ce gouvernement de massacreurs.
Comme l'exige Syriza, il faut effacer une dette qui devrait atteindre 207,7% du PIB en 2015.
Le 14 novembre, dans toute l'Union européenne, il faut faire grandir l'exigence d'une riposte coordonnée et durable dans tous les pays contre la politique austéritaire qui ne profite qu'aux marchés financiers, aux banques et aux patrons.
Le 12 novembre 2012.
